Les candidat·e·s aux postes d’administrateur·trice·s

Maxime Raymond, Les Éditions de Ta Mère, Directeur général

Après une année en tant qu’administrateur coopté, je suis très heureux de poser ma candidature pour un nouveau mandat au sein du conseil d’administration de l’ANEL, où je veux continuer à porter la parole des éditeurs de petite taille et où je veux défendre une vision progressiste du métier d’éditeur dans lequel la coopération et le respect du travail des auteur.ices et autres membres du milieu du livre sont fondamentaux.

Après plus de 15 ans à faire rouler Les Éditions de Ta Mère à la fois comme directeur général, directeur littéraire et, jusqu’à tout récemment, seul employé à temps plein, je suis pas mal devenu un bon petit couteau suisse de l’édition. (Je pourrais continuer cette métaphore de lame pour dire que j’ai un côté incisif, mais j’ai édité assez de textes pour savoir qu’elle n’est pas spécialement bonne, alors j’arrête.) 

Particulièrement intéressé par l’évolution des technologies qui sous-tendent le travail d’éditeur, je suis aussi impliqué depuis plus de deux ans au conseil d’administration de la BTLF. J’y commence d’ailleurs mon deuxième mandat comme trésorier. En sollicitant un mandat d’administrateur à l’ANEL, je veux continuer de servir de lien entre les deux organismes et de mettre en lumière des enjeux technologiques qui nous touchent.

Bref, je suis un vieux jeune éditeur dynamique qui adore autant son métier que débattre des enjeux qui l’entourent, en plus de s’intéresser aux métadonnées et à Excel pour que vous n’ayez pas à le faire.

Renaud Roussel, Les Éditions du Boréal, Codirecteur général

Nommé codirecteur général des Éditions du Boréal en 2022, j’ai notamment occupé le poste d’éditeur et celui de responsable des contrats au sein de cette maison. Cette expérience de plus de dix ans m’a entre autres permis d’acquérir une excellente compréhension du système des subventions ainsi que des questions entourant le droit d’auteur. Plus largement, que ce soit dans le milieu de l’édition ou dans celui dans l’enseignement, où j’ai présidé un comité de négociation pour le renouvellement de la convention collective d’environ 3000 employés, la défense des droits a été — aux côtés de la littérature — le fil conducteur de mon parcours professionnel. 

C’est dans cette optique que j’ai décidé en 2023 de me présenter au conseil d’administration de l’ANEL, dont les membres m’ont ensuite « coopté ». J’ai depuis eu l’occasion de prendre part au comité du droit, de servir d’interlocuteur avec l’ATTLC à la suite du changement de tarification de la traduction au Conseil des arts du Canada, et d’être élu en tant que représentant de l’association au conseil d’administration de Copibec.

Protection du droit d’auteur, défense des droits des éditeurs d’ici, pression auprès des organismes subventionnaires pour une revalorisation du financement, l’ANEL est l’organisme le mieux placé pour donner voix à ces préoccupations. 

Je me représente aujourd’hui à titre d’administrateur avec la volonté de continuer à m’impliquer dans ces dossiers et d’œuvrer à la saine gouvernance de l’association.

Anne Migner Laurin, Les Éditions du remue-ménage, Directrice artistique & commerciale

J’aimerais poursuivre mon implication au CA de l’ANEL en devenant l’une des administrateur·ices élu·es à l’AGA du 19 septembre prochain. Je vous avoue sans fausse flagornerie que ce CA, cette permanence, cette directrice générale, bref, cette association, m’ébaubissent littéralement. Que de chemin parcouru ! 

Mais d’où viens-je ? Après des études en journalisme et en sociologie, et cherchant un cadre où déployer mes menues envies de révolution, j’ai atterri aux Éditions du remue-ménage en 2013, à une époque où le féminisme n’avait pas la cote. En 11 ans, nous sommes passées d’une équipe de deux personnes, à six personnes aujourd’hui. Je pense avoir touché à presque toutes les facettes du métier, bien que, fâcheux constat, il y ait toujours de nouvelles facettes qui apparaissent… À l’ANEL, en plus de participer au comité Québec Édition et de présider le comité pour un milieu de l’édition sans violences sexuelles ni harcèlement, j’ai effectué deux mandats comme secrétaire-trésorière. En siégeant au bureau de direction, en plus d’apprendre à regret qu’il n’existe pas une telle pièce de mobilier que ce « bureau », j’ai pu participer activement à quantité de dossiers mobilisateurs et politiques. À l’ANEL, je m’intéresse plus spécialement aux dossiers qui touchent le financement et la survie des petites maisons indépendantes, la défense des droits, la diversité et l’inclusion, les bonnes pratiques, l’exportation et bien sûr, les négos à venir.